viernes, 29 de enero de 2021

JE NE VOULAIS PAS



- Est ce que tu regrettes quelque chose dans ta vie, Aristide?

Nous avions fait l'amour trop vite, je n'étais pas sûr qu'elle en aurait profité, je n'avais pas beaucoup apprécié non plus, conscient de la brièveté de mon entreprise, aucun de nous deux, c'était évident, nous voulions en rester là, elle , allongée sur le côté gauche, magnifiquement nue, plus grande que moi, fumant de sa main droite, un cendrier de fortune entre les deux, menant le dialogue, posant les questions, qui n'attendaient certainement pas un aveu sincère.

- Quelque chose que tu n'aurais pas dû faire?

- Je ne sais pas, j'ai fait des choses que je n'aurais pas dû faire, de nombreuses fois, mais le regret n'est pas le mot, il n'y a pas de regret, il y a de la colère de ne pas avoir pu réparer ce qui s’était cassé, mais peut-être que je ne savais pas que je faisais du mal, peut-être que ce qui me semble maintenant une erreur était une conséquence des dommages déjà causés auparavant.

- Je ne parle pas de ton mariage, ni du fait que tu as osé coucher avec moi.  Le sexe adultère n’est que de simples incidents du chemin d'un couple, pour moi sans importance, je l'ai fait quand j'étais mariée, mon mari et père de mes enfants sautait sur tout con  à sa portée et il pourrait être irrésistible. Dis-le moi à moi! Je n'allais donc pas me mettre en colère contre ces pauvres idiotes, même si parfois une d'elles devenait un peu ennuyeuse autour de lui et elle pouvait me déranger.

- Your cigarette is finish.

- And my taylor is rich. C'est que j'ai eu l'impression, quand tu as fini, que tu étais toujours aussi tendu que lorsque nous sommes entrés dans la chambre, que ta conscience jésuite t'appelait à la repentance, comme si tu te sentais mal d'être avec moi, de profiter du sexe ...

J'ai enlevé la couverture de magazine pliée qui avait rassemblé les cendres et le mégot de cigarette et je l'ai soigneusement placée sur la table de mon côté du lit, puis j'ai mis ma main gauche sur son entrejambe et j'ai approché son corps de papier rugueux et de fil de fer, j'ai commencé à embrasser ses sourcils et le bout de son nez, elle laissa son esprit s'absenter, sans répondre, sans réagir.

- Qu'est-ce que tu aimes le plus? - Je demandait-.

- Les tétons, qu'on suce mes tétons, depuis que j'ai donné sucer mes enfants, c'est ce que j'aime le plus ...

Maintenant, quelque temps après cette nuit à l'hôtel, quand je me souviens de ces conversations avec elle, je me pose la question "Est ce que tu regrettes quelque chose dans ta vie, Aristide?" Je me réponds avec toute la sincérité que je peux, personne n'écoutera pas ma confession.

- Je regrette les trente mois qui ont suivi cette première nuit, deux ans et demi de ma vie perdus à ses côtés, la première nuit a dû être la dernière, dans cet hôtel j'ai appris tout ce qu'elle pouvait m'apprendre.

martes, 19 de enero de 2021

Manolo González “Juan Maria Humada, el chef del vino"

 Ayer me hice con un ejemplar del libro de Manolo González “Juan Maria Humada, el chef del vino” y me puse a ojearlo sobre las 7 de la tarde, con una breve interrupción para cenar, a eso de las 12 de la noche me di cuenta de que tenía hambre, quiero decir que, siendo los libros de cocina libros de consulta, este libro me resultó apasionante como una buena novela y me ha enganchado por sus textos escritos, literatura periodística de un viajero atento a los paisajes de la viña y de los hombres que la viven haciéndola vivir, que sortean la dificultad de las inevitables repeticiones de las visitas a similares actividades, aunque en todas ellas se ponga la pasión que Manolo y Juan Mari comparten con los bodegueros que les reciben. Las imágenes ilustran perfectamente el romance, más que maridaje, entre vino y plato que constituye el concepto de la obra, cada vino se invita a la imaginación con su pareja, una receta de la cocina de Juan Mari, aquel hidalgo al que Monsieur Michelin le pegó un directo a la mandíbula que le hizo ver las estrellas y le dejó en coma demasiado tiempo, hoy por fortuna retornado al mundo de los cocineros vivos y necesarios para clientes a los que los michelines ni les sobran ni les faltan. Creo que he dicho otras veces: “Estoy hasta el esfinter de la desmesurada importancia de la cultura gastronómica en la cultura vasca y una Facultad Universitaria de Cocina me parece tan absurda como una Facultad Universitaria de Ciencias Políticas, la cultura no puede ser algo que acaba siempre en la letrina” y, sin embargo, este libro es cultura, cultura renacentista, porque sublima la gastronomía y trasciende más allá del objetivo de su autor. Pues eso, queda dicho.