jueves, 28 de septiembre de 2023

UBU CONTINUE À VOLER LES TRÉSORS D’AFRIQUE

   « Ubu en Afrique » sera à Laval  le dimanche 1er.  octobre à 16 heures au Petit Théâtre, 8, rue Jean Maçé (à guichets fermés) et le mardi 3 octobre à 20 ;30 heures au Théâtre de Laval, 34, rue de la Paix (Des billets restent encore)


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L'Afrique possède 24 % des terres arables mondiales, mais ne génère que 9 % de la production agricole et le r échauffement climatique va aggraver la productivité de ces terres. L'Afrique possède plus de 60 types différents de minéraux et contient un tiers de toutes les réserves minérales mondiales : 90 % des réserves de platinoïdes ; 80 % de coltan ; 60 % de cobalt ; 70 % de tantale ; 46 % des réserves de diamants ; et 40% de réserves d'or. Et l’Afrique regorge également de sources d'énergie : gaz en Afrique du Nord, pétrole dans le golfe de Guinée et charbon en Afrique australe ; bassins hydrographiques en Afrique centrale et gisements d'uranium en plus de la lumière du soleil dans les pays sahéliens et les capacités géothermiques en Afrique de l’Est.


C’est richesses n’arrivent pas aux africains : Neuf des dix pays les plus pauvres du monde en termes de PIB par habitant sont situés sur le continent africain . Les nations francophones de nos acteurs : Le Congo est le 225ème sur 227 pays ; Guinée occupe le 206ème rang;  Burkina Faso se situe au 207ème rang ; L’Érythrée est le 219éme ; Le Sénégal se situe actuellement au 195e rang ; L'union des Comores à la 217éme  place… Et la France ? La France est le 24éme pays plus riche du classement et en France les difficultés de recrutement se généralisent et concernent quasiment toutes les entreprises et tous les secteurs, on dit dans la presse.


La France a laissé la langue et des souvenirs d’esclavage,  de recrutement forcé pour des guerres à elle et de colonisation exploitante de ses ressources, un peu partout.


L’Afrique ubuesque et terrible pour ses enfants est seulement un jeu d’échecs dans la politique économique mondial. Le texte de Jarry, avec les apports de la compagnie, illustre les raisons et l’irrationnel d’une situation et d’un voyage vers l’espoir. Parce que : « avant il y avait un coût d’aller les chasser comme des lapins là-bas et les importer en navires négriers, aujourd’hui ils viennent seuls, sur des bateaux de fortune ».


  « Ubu en Afrique » sera à Laval  le dimanche 1er.  octobre à 16 heures au Petit Théâtre, 8, rue Jean Maçé, le mardi 3 octobre à 20 ;30 heures au Théâtre de Laval, 34, rue de la Paix et une tourné se prépare : Tours, Mayenne….


Billetterie de 0 à 15 € au site  www.theatre-du-tiroir.com


lunes, 25 de septiembre de 2023

UBU EN AFRIQUE EST COMME MACBETH EN ÉCOSSE



« Ubu en Afrique » sera à Laval  le dimanche 1er.  octobre à 16 heures au Petit Théâtre, 8, rue Jean Maçé, le mardi 3 octobre à 20 ;30 heures au Théâtre de Laval, 34, rue de la Paix.

« Ubu roi » apparaît en 1896, inspirée de la pièce de William Shakespeare, Macbeth. Les personnages d’ Alfred Jarry, dont Père Ubu et Mère Ubu, sont clairement dérivés des personnages de Shakespeare, dont Macbeth et Lady Macbeth. 

Jarry dépeint un coup d’État comme Shakespeare l’avait fait. Entre janvier 1950 et fin août 2023, on dénombre 221 coups d'États réussis et tentés en Afrique. Un putsch réussi signifie la mort, la prison ou l’exile pour des milliers de personnes. Jarry en fait cette parodie tragique de coloris absurde et le Théâtre du Tiroir l’a amené en Afrique et ils sont des citoyens et citoyennes, victimes exilées parfois d’un putsch, qui jouent cette histoire.

Le Dernier Roi d'Écosse (The Last King of Scotland) est un film qui revient sur le règne du dictateur ougandais Idi Amin Dada. Le montage de Jean Luc Bansard d’« Ubu roi » a fouillé dans ces parallèles dramatiques et historiques entre les œuvres de Shakespeare et Jarry et l’actualité de nos jours en Afrique et en France.

Les personnages de Jarry sont d’une grossièreté et d’un pathétique qui empêchent le spectateur de les prendre au sérieux. Les spectateurs vont rire avec l’assassinat du roi Venceslas, la massacre des nobles, des juges et des financiers, avec la cruauté de la guerre et les mercenaires russes… scènes guignolesques rythmées des chansons et danses africaines dans le spectacle que le Théâtre du Tiroir présente.

Notre troupe de demandeurs de permis de séjour, de jeunes en formation à la recherche d’un avenir en France, de citoyens qui ont traversé le désert et la mer au risque de leur vies, vous attend pour un spectacle qui fait rire, penser et, peut être, agir.

« Ubu en Afrique » sera à Laval  le dimanche 1er.  octobre à 16 heures au Petit Théâtre, 8, rue Jean Maçé, le mardi 3 octobre à 20 ;30 heures au Théâtre de Laval, 34, rue de la Paix et une tourné se prépare : Tours, Mayenne….

Billetterie de 0 à 15 € au site  www.theatre-du-tiroir.com


   




jueves, 21 de septiembre de 2023

ILS CONSTRUISENT UBU EN AFRIQUE POUR SE CONSTRUIRE EUX MÊMES




- « Tant qu'ils sont dans ton p... de théâtre, ils ne brûlent pas ma p... de bagnole » -. Nous disait M. Leconh il y a quelque temps.


Il y a de nombreux avantages à comprendre le théâtre comme quelque chose de plus qu'un moyen d'occuper ses loisirs. En France, nous savons que le théâtre à l’école contribue à améliorer les pratiques académiques, à améliorer les compétences artistiques et linguistiques, et qu'il joue un rôle fondamental dans la socialisation des jeunes en favorisant la participation, la collaboration, le respect et le travail de groupe.


Dans le Théâtre du Tiroir à Laval, filles et garçons de 9 ans jusqu’à 59 ans et de différents origines Iran, Guinée, Comores, Mayotte, Congo, Burkina-Fasso, Sénégal, Eritrée… répètent ces semaines « Ubu en Afrique » avec Jean Luc Bansard, directeur du Théâtre du Tiroir. Les répétitions les occupent avec la langue française d’Alfred Jarry, qui n’est pas le français de tous les jours, et les font chercher des capacités à leur intérieur pour construire leur rôle. Un théâtre en équipe sous la discipline collective exigée par la difficulté de la pièce.


Pouvoir vivre et travailler en France, dont ils sont déjà des citoyens, c’est un objectif mais non le seul. Ces jeunes, sortis de leur pays d’origine contre leur volonté et arrivés en France par des chemins tortueux et risqués, ils et elles sont au théâtre pour se préparer.


 « Ubu en Afrique » sera à Laval  le dimanche 1er.  octobre à 16 heures au Petit Théâtre, 8, rue Jean Maçé, le mardi 3 octobre à 20 ;30 heures au Théâtre de Laval, 34, rue de la Paix et une tourné se prépare : Tours, Mayenne….


Billetterie de 0 à 15 € au site  www.theatre-du-tiroir.com


   

miércoles, 20 de septiembre de 2023

EL MARQUÉS DE ALTAMIRA CUMPLE 50 AÑOS



El Marqués de Altamira, D. Cristóbal de Osinalde y Echezarreta, natural de Ezkioga (Gipuzkoa), cumple 50 años. Los personajes de ficción también cumplen años, aunque sean unos eternos niños como todos los jugadores de rugby. Ezkioga es famoso porque a partir del 30 de junio de 1931 y durante 3 años se dijo que unos niños habían visto a María, conocida por la Virgen y a la que se atribuye la gestación subrogada de un hijo de Yavhé, el dios de la religión judía. Estas apariciones milagrosas de un personaje fabuloso a unos críos pusieron a Ezkioga en el mapa de la España paranormal.

Cristóbal, que era llamado Baltxo por la familia y que se llamaba a sí mismo Cristo frente al espejo, se trasladó con su familia a vivir a Ordizia, al barrio de Altamira que se estaba construyendo por aquellos años que se llaman de « La transición » en una colina, el barrio estaba poblándose de cacereños, migrantes que llegaban al Goiherri para poder vivir de trabajar en la industria manufacturera guipuzcoana Indar, CAF, Bilore… ya que la pobreza popular era general en las tierras extremeñas, cuyas sierras y dehesas merecen una vuelta, por cierto. El barrio hizo slalom colina abajo cuando a un constructor espabilado, que construía pabellones industriales  se le ocurrió quitar las rocas que impedían que la arcilla, la bustiña, típica de nuestros suelos colapsase sobre la carretera nacional I que separaba el casco viejo de Villafranca de Oria (su denominación oficial entonces) de las viviendas proletarias.

La Asociación de Vecinos de Altamira llamó a un joven abogado comunista de Comisiones Obreras para que les aconsejara en aquella situación y en otras que se sucedieron, así Antxón Massé conoció a las gentes del barrio de Altamira, pero el Marqués de Altamira apenas gateaba por entonces, cuando los ensayos aún valían 4 puntos en aquel rugby que había llegado a Villafranca de la mano de un apóstol que jugaba en el Atlético San Sebastián.

El Marqués llegó a la edad de la razón cuando en una escombrera aplanada de la CAF se plantaban las H de lo que sería un verdadero campo de las naciones del rugby : césped inglés, tréboles irlandeses, margaritas galesas, cardos escoceses, helechos neozelandeses, abono de fiemo de gallo francés, sudor siderometalúrgico guipuzcoano… conformaban la primera escuela de vida en la que mi personaje iba a vivir los años de formación de su personalidad, luego Trevijano, así se llamaba aquel paraíso junto al Oria, se convirtió en el mejor terreno del mundo mundial vasco, envidiado en el resto de la España oval pero a los 36 años de edad el Marqués volvió al barrio y para jugar en una moqueta más resistente que la del pasillo del Ikea.

No sé mucho de la vida del Marqués, actualmente trabajador autónomo, casado con Arantza, padre de una talonadora y de un segunda línea polivalente, igual que su padre se puede desempeñar mal en el puesto en que le pongan, cocinero aficionado a los nutrientes proteínicos y, sobre todo, buena persona -ser un buen tipo es lo mejor que se puede ser en esta vida -.

Espero que el rugby le siga respetando los mismos años que a mí y que podamos seguir viéndonos por el Mercado de Ordizia como siempre y, lógicamente, en Altamira, el marquesado del rugby guipuzcoano.


Nota.- Josefa Osinalde Echezarreta nació el 19 de marzo de 1891 en Mendiguren, Itxaso (Gipuzkoa) y murió el 14 de enero de 1970 en Donostia, en el Garaje Massé, José María Soroa 25 – 3º derecha exactamente. La abuela Josefa era mi abuela paterna y no le gustaba nada que su nieto Antontxo anduviera a “burrukas” siempre en sus juegos, eso le recordaba que el padre de la criatura, su hijo mayor Eduardo, se había partido la cara en su educación, interno en Baiona, cuando descubrió el rugby.


domingo, 17 de septiembre de 2023

ILS DEMANDENT DES PERMIS DE SÉJOUR DEPUIS LA SCÈNE



Pendant que dans la salle Alfred Jarry du Petit Théâtre de la rue Jean Maçé (Laval), au rez de chaussée, on jouait un spectacle du festival du Chaînon Manquant, dans une salle du 1er. Étage 22 hommes et femmes de différents origines Iran, Guinée, Comores, Mayotte, Congo, Burkina-Fasso, Sénégal, Eritrée… jouent aussi aux ordres de Jean Luc Bansard, directeur du Théâtre du Tiroir.

Qu’est ce qui a réuni ce groupe de migrants sans papiers ? Qu’est ce qui pousse à réciter des textes d’Alfred Jarry  dans des langues différentes ? Parce qu’on peut entendre le texte en français mais le dialogue se poursuit en persan, soussou, peul, malinké, lingala, looré, wolof, tigrigna… et on chante et on danse pour faire évoluer l’intrigue de la pantomime tragique et universelle de l’écrivain lavallois. La transpiration brille sur leurs faces et corps, l’effort les épuise et le sourire et les appuis des uns et des unes aux autres les font continuer. L’équipe est passionnée et passionnante, ils participent dans la création avec des apports que Bansard coordonne pour faire d’« Ubu sur la butte » et d’« Ubu roi » la présentation de leur exigence de pouvoir vivre et travailler en France, dont ils sont déjà des citoyens et non pas de bétail.

Au lieu d’être en attente d’un permis de séjour qui tarde d’arriver – il y a, par exemple, un acteur qui est depuis plus de 5 ans en France -, ils viennent au Théâtre du Tiroir pour s’approprier de la dimension imaginaire du théâtre qui les place du côté de l’illusion en jouant le Père Ubu, la Mère Ubu, le Roi Venceslas, le Général Lancy, le Prince Bougrelas, les courtisans, les financiers, les nobles, les militaires… tous les personnages sortis de l’imaginaire de Jarry pour nous exposer leurs histoires individuelles comment des circonstances terribles les ont fait sortir de leur pays contre leur volonté et arriver en France, après un voyage infernal et dangereux.

« Ubu en Afrique » sera à Laval  le dimanche 1er.  octobre à 16 heures au Petit Théâtre, 8, rue Jean Maçé, le mardi 3 octobre à 20 ;30 heures au Théâtre de Laval, 34, rue de la Paix et une tourné se prépare : Tours, Mayenne….

Billetterie de 0 à 15 € au site  www.theatre-du-tiroir.com


   

jueves, 14 de septiembre de 2023

JON RAHM POR FERNANDO ARRABAL Y UN SONETO EN EUSKERA


Jon Rahm, el segundo jugador español con más victorias en el PGA Tour (10) tras Sergio García (11), ganó el torneo The Genesis Invitational el 19 de febrero de 2023 en el Riviera Country Club de Pacific Palisades en el Westside de Los Angeles, California. La retransmisión televisiva mundial llegó también al piso en París de nuestro más grande poeta vivo, Fernando Arrabal, y éste escribió lo siguiente :

S o n e t o    i n t r a d u c i b l e 

En honor de la génesis de  JON RAHM Rodríguez 

El golfista de karma   inalterado                                                                                   
Con el putter del ensortijamiento    
y la empuñadura del afinamiento   
Va de hoyo en  hoyo inesperado  

Su variado palo es tan insospechado
Como su varilla del aventajamiento 
Su hierro del ensortijamiento  
Y  su   callado caddi endomingado 

Acicala maravillas tanteando 
Su piching wedge zanjando los descuidos  
Y su driver range los comprometidos 

Con mesurado impulso adornando 
Como dramaturgo   poeta o escultor
La quintaesencia y el ardor del primor

Fernando Arrabal 20.II.2023


El 17 de agosto de 2023 le escribí al Trascendente Sátrapa del Colegio de Patafísica un correo electrónico :

Fernando agurgarria (Estimado Fernando en euskara) :

Para su lectura pública en Laval, me proponen traducir el soneto intraducible a Jon Rahm – que tuve el honor de recibir -, al euskara ¡Qué osadía y qué dificultad !

Lo he traducido con esfuerzo – desde que dejé en 2010 de vivir en Hernani, he perdido mi siempre escaso dominio de esta hermosa lengua neolítica -, y con la ayuda de Elhuyar (Traductor automático de la Academia) y de una vieja amiga euskaldún, he obtenido una traducción que suena bien pero que pretendo mejorarla de hoy al acto en Laval.

Se la someto a su consideración previamente y no procederé a su lectura pública sin su permiso,

Agur bero bat (Un fuerte abrazo,  « agur » sirve para saludar al principio y al final) 


Antxón Massé


JON RAHM Rodríguezen sorreraren omenez

Karma mugagabeko golf-jokalaria
malgutzeko puterrarekin
eta afinazioaren bultzada
zuloz zulo ustekabean doa.

Hain da handia haren makila
abenturazko hagaxka bezala
oskoleko burdina
eta haren kalatu dotore kaddia.

Asmatu zoragarriak tanteatzen
haren piching wedge hutsegiteak konpontzen
eta bere driver rangea konprometituak.

Bulkada neurritsua apainduz
antzerkigile poeta edo eskultore gisa
edertasunaren kintaesentzia eta kardorea

El 10 de septiembre de 2023, domingo, por fin Fernando Arrabal llegó al Théâtre du Tiroir en Laval y procedimos, entre otros actos bien difundidos en los medios, a una lectura dramatizada de algunos de sus poemas, incluyendo la anterior versíón en vascuence. El autor se mostró agradecido y me cantó el Guernica’ko Arbola con su memoria prodigiosa desde la altura de sus 91 años de edad, recordando sus dos años adolescentes de internado en los Escolapios de Tolosa.



martes, 12 de septiembre de 2023

FERNANDO ARRABAL

Texto en español después de la 2ª foto.

Arrabal, je n'ai jamais aimé Arrabal, ni le personnage ni l'œuvre, mais j'ai passé 5 heures avec la personne de Fernando Arrabal le 10 septembre 2023 en Mayenne et j'ai commencé à aimer la personne, cet enfant qui, à 4 ans d'âge, a souffert que le terrorisme bourbonien des puissants maîtres d'Espagne lui a enlevé son père, qui à l'âge de 10 ans a appris que son père avait disparu à jamais de sa vie parce qu'il était athée et rouge, sans qu'il puisse pleurer devant son cadavre car les Gens de Bien qui l'ont fait disparaître n'ont jamais rendu son corps. Arrabal a 91 ans et continue de faire des cauchemars d'enfance sur son éducation forcée dans la religion catholique pour sauver sa vie sur cette terre, une vie infernale dans laquelle sa dignité a été piétinée dans toute l'Espagne. Et cet homme est un génie, avec un humour sincère, une culture extraordinaire et il sait chanter Guernica'ko Arbola en basque parce qu'il a passé 2 ans en internat à l'école piariste de Tolosa. Son film « Viva la muerte » doit être vu comme une messe solennelle, avec dévotion et respect. Je n'aime pas son travail, je n'aime pas son personnage, maintenant j'éprouve une grande affection pour la personne.




FERNANDO ARRABAL est arrivé à Laval pour clôturer les 3 journées arrabalesques au Théâtre du Tiroir le 10 septembre à 14h13.

Le grand poète espagnol, transcendant satrape du Collège de Pataphysique, était reçu à la Gare de Laval par les chansons et danses du Roi Ubu, incarné par l’acteur africain Mohamed Lamine. Âgé de 91 ans,  ARRABAL a dansé avec l’entourage du Théâtre du Tiroir comme un éternel enfant.

À 15 heures a visité l’exposition pataphysique sur le plateau du Théâtre du Tiroir, ravi de rencontrer les artistes Mayennais qui lui ont expliqué la signification profonde de ses œuvres.

Jean Luc Bansard, le directeur du Théâtre du Tiroir, a fait une introduction de la vie tourmenté d’Arrabal, fils d’un militaire fidèle à la République et assassiné par les putschistes après 6 ans de tortures et prison, sans que son corps, comme des dizaines de milliers de victimes de la répression national-catholique en Espagne, soit apparu. Ces circonstances ont marqué la magna opus d’Arrabal, plus de 20 romans, 800 livres de bibliophile, une centaine de pièces de théâtre, 7 films…  

Il a assisté et participé à un récital poétique de quelques uns de ses poèmes, lecture dramatisé par Bansard et les acteurs espagnols Oscar Martin et Antxón Massé sur le plateau du Théâtre.

Mais le mieux était pour venir; pendant deux heures Fernando Arrabal a parlé à la cinquantaine de spectateurs de sa vie, de ses œuvres, des ses copains Topor, Ionesco, Breton, Stark, Beckett, Darío Fo, Marcel Duchamp, Boris Vian, Prevert, Jodorowski...  des pataphysiciens, de Jarry avec une force et un esprit épatants qui ont fait rire, pleurer, s’émouvoir à ses quelques privilégiés présents.

Le poète a parrainé le baptême de la salle du théâtre comme Salle Alfred JARRY entre les applaudissements du public.

Quelques modestes cadeaux du Théâtre du Tiroir mettaient fin officielle à la séance mais pendant une heure de plus, sur la terrasse en plein air de la cour du théâtre, Arrabal a continué à mettre des étincelles dans les cerveaux des assistants dans la terrasse du Théâtre. 

Les 3 jours arrabalesques ont commencé sur la place de la MAIRIE vendredi 8 septembre  à l’heure exacte de la naissance d’ALFRED JARRY il y a 150 ans  Le père Ubu africain interprété par MOHAMED LAMINE DIABY, demandeur d’asile, sans papier, acteur principal de la futur pièce UBU en Afrique, a interpellé les passants Les 3 comédiens compères du théâtre du Tiroir ont organisé un vélodrome sur le parvis de l’hôtel de ville.15 vélocipèdes des AUDAX LAVALLOIS ont pris parti à la course qui a été remportée par Alfred JARRY lui même.

Aucun représentant de la cité ni du département n’est venu voir l’exposition Pataphysique des 14 artistes, ni venu saluer ARRABAL et encore moins offrir un geste d’amitié à l’un des plus grands pataphysiciens, héritier littéraire d’Alfred JARRY.

Un déficit financier pour la compagnie de 425€ sur les 3 jours… La subvention attendue a été invalidée car la rencontre avec le Maire de la Ville n’a pu avoir lieu comme prévue vendredi.

Tous les dons bienvenus , chèques libellés Théâtre du Tiroir, 8 Rue Jean Maçé, 53000 Laval.

Réportage photographique d'André Lemaître


Como un talonador, entre dos pilares de las artes, Fernando Arrabal y el excelente actor Oscar Martín (Foto Massé-Mauresmo).

Arrabal, yo no he amado nunca Arrabal ni el personaje ni la obra pero he pasado 5 horas con la persona de Fernando Arrabal el 10 de septiembre de 2023 en Mayenne y he empezado a amar a la persona, a ese niño que con 4 años de edad sufrió que el terrorismo borbónico de los poderosos amos de España le arrebatara a su padre, que con 10 años de edad aprendió que su padre había desaparecido para siempre de su vida por ateo y rojo sin que él pudiera llorar delante de su cadáver porque las gentes de bien que lo hicieron desaparecer jamás entregaron su cuerpo. Arrabal tiene 91 años y sigue teniendo las pesadillas infantiles de su educación obligada en la religión católica para salvarle la vida en esta tierra, una vida infernal en la que se ha pisoteado su dignidad en España entera. Y ese hombre es un genio, de un humor sincero, de una cultura extraordinaria y que puede cantar el Guernica’ko Arbola en euskera porque pasó 2 años internado en el colegio de los escolapios en Tolosa. Hay que ver su película « Viva la muerte » como una misa solemne, con devoción y respeto. No me gusta su obra, no me gusta su personaje, a hora siento un gran afecto por la persona.

FERNANDO ARRABAL llegó a Laval para cerrar las 3 jornadas arrabalescas en el Théâtre du Tiroir el 10 de septiembre a las 14:13.

El gran poeta español, trascendente sátrapa del Colegio de Patafísica, fue recibido en la Gare de Laval por los cantos y danzas del rey Ubú, interpretado por el actor africano Mohamed Lamine. ARRABAL, de 91 años, bailó con el séquito del Théâtre du Tiroir como un eterno niño.

A las 15 horas visitó la exposición patafísica en el escenario del Théâtre du Tiroir, encantado de encontrarse con los artistas mayenneses que le explicaron el significado profundo de sus obras.

Jean Luc Bansard, director del Théâtre du Tiroir, hizo una introducción a la vida atormentada de Arrabal, hijo de un soldado leal a la República y asesinado por los golpistas después de 6 años de tortura y prisión, sin su cuerpo, como decenas de miles de víctimas de la represión nacional-católica en España. Estas circunstancias marcaron la magna obra de Arrabal, más de 20 novelas, 800 libros de bibliófilo, un centenar de obras de teatro, 7 películas...

Asistió y participó en un recital poético de algunos de sus poemas, lectura dramatizada por Bansard y los actores españoles Oscar Martín y Antxón Massé sobre el escenario del Teatro.

Pero lo mejor estaba por venir; Durante dos horas Fernando Arrabal habló ante los cincuenta espectadores sobre su vida, sus obras, sus amigos patafísicos Topor, Ionesco, Breton, Stark, Beckett, Darío Fo, Marcel Duchamp, Boris Vian, Prevert, Jodorowski... Jarry con una fuerza asombrosa y un espíritu que hizo reír, llorar y conmoverse a los pocos privilegiados presentes.

El poeta patrocinó el bautismo de la sala del teatro como Salle Alfred JARRY en medio del aplauso del público.

Unos modestos obsequios del Théâtre du Tiroir cerraron oficialmente la sesión, pero durante una hora más, en la terraza al aire libre del patio del teatro, Arrabal siguió haciendo encender los cerebros de los presentes.

Las 3 jornadas arrabalescas comenzaron en la plaza del AYUNTAMIENTO el viernes 8 de septiembre en el momento exacto del nacimiento de ALFRED JARRY hace 150 años. El africano rey Ubu interpretado por MOHAMED LAMINE DIABY, solicitante de asilo, sin papeles, actor principal de la futura obra UBU en África, desafió a los transeúntes. Los tres compañeros actores del Théâtre du Tiroir organizaron un velódromo en la plaza frente al ayuntamiento. Quince velocípedos de AUDAX LAVALLOIS participaron en la carrera, que fue ganada por el propio Alfred JARRY.

Ningún representante de la ciudad ni del departamento vino a ver la exposición de Patafísica de los 14 artistas, ni vino a saludar a ARRABAL y menos a ofrecer un gesto de amistad a uno de los más grandes patafísicos, heredero literario de Alfred JARRY.

Un déficit financiero para el teatro de 425 euros por los 3 días... La subvención prevista quedó invalidada porque la reunión con el alcalde de la ciudad no pudo celebrarse el viernes como estaba previsto.

Todas las donaciones son bienvenidas, cheques a nombre de Théâtre du Tiroir, 8 Rue Jean Maçé, 53000 Laval.

miércoles, 6 de septiembre de 2023

JEU COLLECTIF DES ÉCHECS

Publié en espagnol: 2 novembre 2009


À cette époque, un ailier s'ennuyait parce que le ballon ne l'atteignait jamais et il lui est venu à l'esprit d'éliminer les avants du rugby, alors peut-être que le rugby à 7 était né comme ça. Et il s'avère que ce type de rugby a obtenu une reconnaissance olympique, car le Rugby XV ne rentre pas dans la durée normale des Jeux Olympiques, du moins avec une participation par équipe comparable à celle d'autres sports.


Dans une chronique précédente, j'ai comparé le rugby aux échecs tant pour les différentes fonctions de chaque pièce que pour l'intelligence que requiert sa pratique : « Un sport pour brutes auquel les brutes ne peuvent pas jouer ». L'intelligence du rugby est une intelligence collective, dynamique et émotionnelle. Il ne suffit pas d'avoir celle de l'entraîneur ou du capitaine, mais chaque joueur doit combiner la sienne avec celui des autres car au rugby celui qui porte le ballon est à ce moment-là "le capitaine" et la continuité du jeu dépend de sa décision. . . De même, l’équipe en défense doit agir collectivement avec intelligence pour récupérer le ballon.


Le spectateur qui vient au rugby à travers la nouvelle modalité olympique verra un jeu de mouvements continus des joueurs et du ballon avec des arbitres qui coopèrent grandement pour garantir qu'il n'y ait pas de temps d'arrêt pendant lesquels le ballon disparaît de la vue. Ce rugby spectaculaire risque de tuer son père, à moins que le grand rugby n'apprenne et n'évolue à partir des résultats de cette nouvelle étape. Pour l'instant, pas de quoi ennuyer les spectateurs, surtout s'ils sont peu nombreux mais bruyants.

viernes, 1 de septiembre de 2023

ACTION EN BIARRITZ

 En espagnol 11 juin 2020



L'acteur basque, basque français comme avant disaient les gens ringards, Imanol Hiruntchiverry regardait le port de pêche depuis les escaliers qui montent à l'esplanade de l'Atalaya ou il jouait regarder. La caméra a capturé son profil droit en plan moyen ; pour le plan, ils l'avaient équipé d'un béret rouge deux tailles plus petit que le sien. Il s'efforçait d'afficher son plus beau regard triste, le personnage venait de rompre avec son amante, restée assise à une table dans une taverne typique du port. Lorsque l'assistant du réalisateur a crié "action" pour la première fois, Hiruntchiverry a cherché la silhouette de son amante sur le quai en contrebas, là où la terrasse était censée se trouver dans le scénario, en réalité il y avait une merde de barque pleine de mousse et de rouille. De plus, à sept heures du matin et avec ce froid, personne n'allait se trouver sur une terrasse pour boire un martini avec beaucoup de glace, peu importe à quel point le scénario l'exigeait. On lui disait de ne pas trop bouger la tête, de la chercher des yeux puis de regarder vers l'horizon, vers le phare. Cinq prises de la même scène plus tard, quelqu'un a eu pitié de lui et a changé ses espadrilles en chanvre pour des bottes, ses pieds hors champ de la caméra étaient gelés. Le béret rouge, ridicule comme un béret rouge que personne n'a jamais porté dans sa vie normale dans une ville basque, lui coupait la circulation sanguine vers le cerveau mais Hiruntchiverry suivait les instructions du réalisateur du film, situé à quelque distance dans une tente. ... et qui contrôlait tout à travers un ensemble d'écrans. La douzaine de prises étaient déjà passées et l'acteur, encore et encore, sentant qu'une artère ou une veine allait éclater dans sa tête, regardait douloureusement le bateau décrépit qu'était sa belle et infidèle petite amie dans son imagination, tous deux quand on disait " action" comme quand on disait "coupez", Hiruntchiverry avait déjà un regard désespéré qui cherchait des mouettes, des chats, des rats... quelque chose de vivant qui pourrait passer par ce quai et qui pourrait le distraire, les larmes de douleur de la pression du béret lui commencèrent à sortir timidement.

- C'est la bonne - dit l'assistant du réalisateur, vêtu d'un énorme anorak mais en short, avec une voix joyeuse -, le patron a adoré cette larme, nous avons fini, Imanol.

Alors, le lendemain, c'était l'heure de tourner à Saint Jean de Luz la scène de la rupture à la terrasse de la taverne de Biarritz, dont l'intérieur devait être situé au Vieux Boucau une semaine plus tard, Imanol Hiruntchiverry ôta son béret et le les idées lui venaient, elles refluaient à nouveau dans son cerveau.