jueves, 3 de septiembre de 2009

MIDI OLYMPIQUE

Dans ces pages jaunes, nous les habitants de cette partie désertique d'Ovalie trouvons vraiment ce que nous cherchons deux fois par semaine. Ils sont même ceux qui disent qu'en Euskadi Sud on maintient la langue de Sarkozy, malgré les erreurs politiques qui l'ont déracinée de notre éducation, grâce à sa lecture obligée. Le Midol se lit avec dévotion entre nous, il est étudié souvent et il est jeté au panier de recyclage quand on est arrivé seulement à comprendre les difficultés financières de l'équipe de Villevieille du Connardac sur Trouduculperdu, équipe qui milite dans ce qui est dernière des dernières divisions fédéraux apparemment. Inévitablement les visites des équipes d'Iparralde font que dans la rédaction de Toulouse on s'informe de l'existence d'Anoeta mais seulement de l'existence. Nous ne devons pas nous contrarier par les commentaires frivoles mis dans des lèvres d'un joueur français qui est passé par notre rugby, ni demander que le collègue aux plumes ait fait un effort minimal pour encadrer ces matchs dans une histoire préalable, modeste cela oui, mais histoire. Nous avons connu le vieux stade de piste de cendre où on a improvisé - sous peu cinquante années-, deux H presque réglementaires pour que ces trente efforcées de Guipúzcoa poursuivent les rebonds étranges d'un cuir qui pouvait être ovale et nous aimerions une petite mention, y compris une mémoire à des tournois estivaux ou à des partis amicaux - un certain derby cordial du nord est même arrivé à être joué en Atotxa-, dans lequel le rugby commençait enfin à marcher à quatre pattes dans ce côté de la Bidassoa - les fois précédentes ont été épisodiques. Tôt ou tard il y aura une place dans la composition des pages pour qu'un boursier puisse suppléer les manques sur Saint-Sébastien de ces pages jaunes si nécessaires, peut être en allant à la recherche propre –c’est comme maintenant on appelle le plagiat au Google-.

No hay comentarios: