- Est ce que tu regrettes quelque chose dans ta vie, Aristide?
Nous avions fait l'amour trop vite, je n'étais pas sûr qu'elle en aurait profité, je n'avais pas beaucoup apprécié non plus, conscient de la brièveté de mon entreprise, aucun de nous deux, c'était évident, nous voulions en rester là, elle , allongée sur le côté gauche, magnifiquement nue, plus grande que moi, fumant de sa main droite, un cendrier de fortune entre les deux, menant le dialogue, posant les questions, qui n'attendaient certainement pas un aveu sincère.
- Quelque chose que tu n'aurais pas dû faire?
- Je ne sais pas, j'ai fait des choses que je n'aurais pas dû faire, de nombreuses fois, mais le regret n'est pas le mot, il n'y a pas de regret, il y a de la colère de ne pas avoir pu réparer ce qui s’était cassé, mais peut-être que je ne savais pas que je faisais du mal, peut-être que ce qui me semble maintenant une erreur était une conséquence des dommages déjà causés auparavant.
- Je ne parle pas de ton mariage, ni du fait que tu as osé coucher avec moi. Le sexe adultère n’est que de simples incidents du chemin d'un couple, pour moi sans importance, je l'ai fait quand j'étais mariée, mon mari et père de mes enfants sautait sur tout con à sa portée et il pourrait être irrésistible. Dis-le moi à moi! Je n'allais donc pas me mettre en colère contre ces pauvres idiotes, même si parfois une d'elles devenait un peu ennuyeuse autour de lui et elle pouvait me déranger.
- Your cigarette is finish.
- And my taylor is rich. C'est que j'ai eu l'impression, quand tu as fini, que tu étais toujours aussi tendu que lorsque nous sommes entrés dans la chambre, que ta conscience jésuite t'appelait à la repentance, comme si tu te sentais mal d'être avec moi, de profiter du sexe ...
J'ai enlevé la couverture de magazine pliée qui avait rassemblé les cendres et le mégot de cigarette et je l'ai soigneusement placée sur la table de mon côté du lit, puis j'ai mis ma main gauche sur son entrejambe et j'ai approché son corps de papier rugueux et de fil de fer, j'ai commencé à embrasser ses sourcils et le bout de son nez, elle laissa son esprit s'absenter, sans répondre, sans réagir.
- Qu'est-ce que tu aimes le plus? - Je demandait-.
- Les tétons, qu'on suce mes tétons, depuis que j'ai donné sucer mes enfants, c'est ce que j'aime le plus ...
Maintenant, quelque temps après cette nuit à l'hôtel, quand je me souviens de ces conversations avec elle, je me pose la question "Est ce que tu regrettes quelque chose dans ta vie, Aristide?" Je me réponds avec toute la sincérité que je peux, personne n'écoutera pas ma confession.
- Je regrette les trente mois qui ont suivi cette première nuit, deux ans et demi de ma vie perdus à ses côtés, la première nuit a dû être la dernière, dans cet hôtel j'ai appris tout ce qu'elle pouvait m'apprendre.
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