Le matin du tournage était humide et Imanol, avec son béret bien en tête et un ballon de rugby à la main, se trouvait debout dans les gradins en train d’expliquer a l’actrice principal que « Piquillo » n’était pas un village espagnol jumelé avec Espelette mais une autre chose. L’actrice, qui pouvait jouer parfaitement le personnage de la Schtroumpfette, se trouvait debout quelques gradins plus en haut pour être au même hauteur qu’Hiruntchiverry.
- Tu sais ? - la rousse quadragénaire qui n’arrêtait pas de fumer répondait aux explications -, j’aime bien votre lange basque, j’ai fait des études de philologie aux États Unis et je continue comme hobby à étudier les langues que je rencontre.
Elle sortir un petit carnet noir d’une poche de son manteau, elle le montra à Imanol et elle continua à parler avec l’enthousiasme d’une adolescente.
- Ici je note chaque jour dix mots en basque que j’entends pendant la journée et la nuit à l’hôtel j’essaie de les mémoriser.
Imanol ouvrit le cahier et lit en voix haute :
- Tapas... bodega... sangría... paella… chocolatero ? ?? Ayuntamiento !!!???
- Il y a des mots assez longues, vois tu ? C’est difficile, mais j’arriverai – elle reprit le carnet-.
- Je vais te faire cadeau d’un livre, ils existent de bons livres pour commencer avec la langue basque.
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