EMILIA PÉREZ

Visto recientemente, ya con toda la polémica en marcha. 

Es un film espectacular, empieza con una explosión y luego va a más, no se me hizo largo -a pesar de que la próstata me suele causar problemas después de 90 minutos -, me entretuvo.

El argumento es una sátira de los modernos westerns de la frontera en que se mezclan todos los tópicos de esos guiones con un humor muy francés, bête et méchant, sin límites en la salsa que los envuelve. No es un documental sobre México y sus dramas nacionales ni tiene mensaje alguno. El envoltorio formal sorprendente con sus números musicales absurdos  nos recuerda que estamos ante un show, un show que se ríe de temas tabúes como los desaparecidos o los transexuales pero los lectores de Charlie Hebdo se han acostumbrado a que no hay límites en el humor. Cinematográficamente el guion es impecable.

No es película para quienes creen que el cine debe ser siempre « bueno » y que buscan el mensaje en todo. 

Tampoco la veo premiada en los Oscars y creo que los premios que ha recibido son equivocados, que se corresponden a la cultura de una cierta bobería de salón de esos niños terribles que van de intelectuales y que nunca se les escapa « maricón » por homosexual.

Le falta el toque Almodóvar de sus películas más locas pero a un Audiard no se le puede pedir aún que supere los pocos límites que se ha puesto en el montaje final.

Récemment vu, avec toute la controverse déjà en cours. C'est un film spectaculaire, il commence par une explosion puis devient plus gros, il ne m'a pas semblé long - malgré le fait que ma prostate me cause généralement des problèmes après 90 minutes - il m'a diverti.

L'intrigue est une satire des westerns frontaliers modernes, mélangeant tous les clichés de ces scénarios avec un humour très français, bête et méchant, sans limites à la sauce qui les enveloppe. Ce n’est pas un documentaire sur le Mexique et ses drames nationaux, et il n’a aucun message. L'emballage formel surprenant avec ses numéros musicaux absurdes nous rappelle que nous assistons à un spectacle, un spectacle qui se moque de sujets tabous comme les personnes disparues ou les transsexuels, mais les lecteurs de Charlie Hebdo se sont habitués au fait qu'il n'y a pas de limites à l'humour. Cinématographiquement, le scénario est impeccable.

Ce n’est pas un film pour ceux qui croient que le cinéma doit toujours être « bon » et qui cherchent le message dans tout.

Je ne le vois pas non plus gagner d'Oscar, et je pense que les récompenses qu'il a reçues sont erronées, qu'elles correspondent à la culture d'une certaine absurdité de salon de ces enfants terribles qui se font passer pour des intellectuels et qui ne laissent jamais échapper "pédé" pour homosexuel.

Il manque la touche almodovarienne de ses films les plus fous, mais on ne peut pas demander à un Audiard d'aller au-delà des quelques limites qu'il s'est fixées dans le montage final.