(Traduction et adaptation au français d'un monologue de MIGUEL GILA)
Les jeunes ne savent plus s'amuser, toute la journée au téléphone, à envoyer des conneries aux filles ... Bordel ! Nous, aux fêtes du village, dans le temps nous nous amusions bien, tous les garçons ensemble et les filles chez elles à préparer le goûter!
Je m’en souviens de cette année… quand le premier jour pour commencer on avait la cocagne, nous avons mis un mât rond enduit de savon au milieu de la place et un jambon en haut et celui qui l'atteint, pour lui ! Et tous les garçons, couteaux ouverts, qui attendaient en dessous et celui qui glissait : Tire pour le haut ! Quelqu'un a dépassé le jambon même ! Oh, putain !
Et quand le championnat de force a eu lieu. Nous avons mis une pierre au milieu de la place, comme ça grande ! et avec un élan à une distance d'une quinzaine de mètres, il fallait la briser à coups de tête. Bibi l'a fait, avec deux coups bien donnés et quand nous allions lui donner le prix, le con est mort, par vanité, parce qu’il avait dit : moi, sans béret, avec la tête nue. Quel couillon !
C'est que lors des fêtes, nous avons passé des bons moments car nous étions très amateurs des blagues… Ouache !
Je me souviens, il y a des années, quand ils ont mis les nouveaux fils d’électricité, de haute « trahison », que nous avons dit à Lolo qu'ils étaient pour le linge, il a grimpé, il s'est accroché. Quand il est tombé au sol, il ressemblait à la cendre d'un cigare. Le maire a dit, que personne ne souffle jusqu'à ce que le juge arrive et le crétin de médecin disait: laissez-moi lui donner le vaccin antitétanique ! Et ce que nous avons ri ... Mordieu ! Mème son père disait : vous m’avez laissé sans enfant mais j'ai ri ...
C'est parce que le père avait été un farceur. Le papa de Lolo un an pour le tue-cochon, il a mis toutes les poudres venimeuses qui lui avaient été données à la coopérative pour tuer le doryphore… il les a mis dans un boudin, bien pressées, et il est allé au Bar du Marché. Goûtez ! Goûtez ! Goûtez ! Tonton Titou a dit « il semble un peu trop piquant »... furent ses derniers paroles.
Et pour bonne blague, celle que nous avons faite au pharmacien, il repose en paix depuis lors ! Il était à la pharmacie de garde, et il expédiait par la petite fenêtre, nous avons mis l’ordonnance un peu loin, il a sorti la tête pour la lire, et avec un piège pour loups, crack, !!! Et sa femme s'est mise en colère, la vieille dégueulasse. Comme ma mère lui a dit, si tu ne supportes pas une blague, quitte le village !
Aussi une bonne blague, celle que nous avons faite à Antonin, le jour de son mariage. Nous avons enlevé la mariée, nous l'avons jetée dans la rivière et on a mis une mule dans la chambre d’Antonin... et jusqu'à ce qu'il fasse jour, il ne s'est pas rendu compte ... Et le lendemain matin, quand nous lui avons demandé, il a dit: - je n'ai remarqué que des peluches dans le museau ... Enfin, comme si ça ne se voit pas la différence dans la taille des dents. Et comme nous avons tous dit et la queue? Il dit: je pensais que c'était une tresse ...
Quand nous passions le meilleur moment, c'était lors des mariages. Lorsque Coco s'est marié, nous avons couvert toutes les fenêtres de boue, chaque fois qu’il se levait il disait - il fait encore nuit - et il se couchait à nouveau… l’idiot.
(Droits d'auteur: succession de Miguel Gila)
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